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68 !

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  Je n'écoute plus Nick Cave .  Il y a bien longtemps que je préfère à ses morceaux les artistes que – formidable passeur - il m' a fait découvrir : Johnny Cash , Elvis , pour ne citer qu'eux.  J’ai connu une époque où Nick Cave était mis en concurrence avec Jeffrey Lee Pierce pour l’accession au titre  de successeur de Jim Morrissson ( figure fascinante avant l’accident Oliver Stone ...). Rien de moins. S'il me semble que contrairement à Tom Waits il n’est jamais tombé dans l'auto-parodie , les « murder ballads » jetaient tout de même un sérieux doute sur l’intérêt à suivre sa carrière et j’ai finalement décroché après le très beau « Boatman’s call » . Je n’écoute plus Nick Cave mais pour la première fois de ma vie je viens d’acheter un billet de concert à 68 euros ( !! ) pour aller le voir au théâtre de Fourvières. 68 euros ! 68 : l’année du fabuleux come-back d’Elvis . Nick Cave , 64 ans . « Bright horses » , le plus beau morceau du mo

Ausgang ! ( La Tannerie , Bourg-en -Bresse , 04 /03 /22).

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                                                                                                                                           A bien y réfléchir , il y a bien pire que le rap français : il y a le rap français qui décide de fusionner avec le rock dans une espèce de mouvement idéaliste voire altermondialsite  de rencontre  des acteurs musicaux.  Et comme une catastrophe n'arrive jamais seule , on peut être certain d'avoir à supporter dans cet élan lalannien  une plaie supplémentaire : les paroles engagées ... L'engagement en musique , cette connerie , cette redondance : Paddy mac Allon le rappelait dans son très beau "One of the broken" : pas la peine de se casser la tête à dénoncer platement , explicitement ,  ce qui ne va pas en brandissant l’étendard de la chanson engagée . Toute bonne chanson est engagée , de fait .   Tout ce decorum est donc au mieux  accessoire , au pire ridicule . Pourquoi écouter Ausgang alors ? Parce que comme Marvin gay

A ne pas rater ce soir : Alain Bashung , "Fantaisie militaire " .

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                                                  A ne pas rater ce soir , sur la chaîne YouTube de Bords 2 scènes , la conférence que donnera  Pierre Lemarchand aux côtés de Josef Racaille et Rodolphe Burger ! Pierre Lemarchand dont je recommande à nouveau l' excellente émission radio  "Errance".

Eldorado.

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     Comme dans un rêve :  Johnny Cash , Daniel Darc , Bill Pritchard , Grant Mc Lennan , Sparklehorse , Mark Kozelek , The Apartments . Tous évoqués dans les Errances de Pierre Lemarchand, animateur de l'émission "Eldorado".  On reparlera bientôt de ce programme sur le blog .   En écoute, les deux titres fabuleux qui ouvrent la dernière émission . 

Ce que le documentaire "Hold up" ne vous dit pas ...

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    2020 suite  ...   Aussi inattendu  que la pandémie , le retour inespéré de Bill Callahan , flanqué une fois de plus de l'impayable Will Oldham .    Mais surtout ...   Plus scandaleux que la censure du documentaire  "Hold up" ( que l'on peut voir à peu près partout et qui nous  ressert l'inévitable coup de "l'holocauste" ; on ne se refait pas ...), la censure de MON blog .          Comment expliquer, en effet ,  que le billet dans lequel je dénonçais l'imposture Greta Thunberg soit si peu référencé ?    Pure censure .    On veut m'empêcher de célébrer le retour inespéré de Bill Callahan à un niveau auquel seuls les Chinois  étaient capables de le porter .    Merci à eux .    Merci au nouvel ordre mondial qui nous asservira peut-être ( on verra ) mais qui nous aura redonné Bill Callahan.     Ça valait bien deux confinements .     Sans rire .

Whirr - Ease

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  Bon, ce n'est pas très original comme morceau , ça fait vraiment beaucoup penser à My Bloody Valentine , ça ne casse pas trois patte à un canard , mais cette intro ...

Laura Veirs - Burn Too Bright / Another Space and Time .

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   Deux excellents titres de Laura Veirs pour oublier le flot actuel de conneries déversées sur les ondes et sur les réseaux sociaux, le sourire d'Olivier Véran et la perruque à lunettes du marseillais Patrick Sébastien : "Burn to bright" , avec l'une de ces intros in medias res dont Laura Veirs a le secret . Efficace mais jamais facile. "Another Space and Time ".Ambiance Everything but the girl période Cherry Red Records pour ce très beau titre de Laura Veirs . Une bossa nova évanescente mais jamais accessoire .  Un grand merci au  Very Good Trip  de Michka Assayas .