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Lorsqu'il ne fait pas de featuring pour Bon Iver ou qu'il ne concourt pas avec le guitariste de Khruangbin   pour les mondiaux  de la pire coupe de cheveux  ( ça vaut le coup de cliquer ICI ...), Fionn Regan écrit des titres magnifiques comme " The underwood typewriter" , "Abacus" , ou "Be good or be gone" . On pense au grand Ron Sexsmith ou au non moins grand Ryan Adams . C'est magnifique de dépouillement et de sensibilité . C'est l'occasion d'une salutaire respiration dans un monde qui encense cette grosse tapette de Freddie Mercury * ... A écouter absolument : l'album "The end of history" . ( * Ne voyez rien d'homophobe dans cette petite pique ; c'est juste pour faire un peu original par rapport aux très nombreux internautes qui opposent très souvent Bilal et Freddy , ce dernier servant de caution à leur critique du premier , alors que les deux sont aussi imbuvables .).

On parlait de lui dans le billet précédent . Impactus , toujours à la pointe ,  propose d'écouter son dernier album. Qui en aura le courage ?

Coup de cœur pour ces deux titres d'un  groupe que je connaissais pas du tout et que j'ai découvert grâce à l'excellentissime blog Impactu s que je consulte très régulièrement . Bon, c'est peut-être un peu trop propre  et un peu trop bien exécuté mais ça rappelle les Smiths. Pour les jeunes qui ne connaîtraient pas les Smiths , il s'agit d'un très mauvais groupe de scène emmené par un chanteur insupportable qui entretenait un rapport assez particuliers aux glaïeuls . Le groupe s'est séparé . Morrissey a grossi .  Johnny Marr a vieilli et a joué à l'Epicerie moderne cette année, comme Peter Hook. Tout ça mis à part les Smiths étaient LE groupe aux mélodies incroyables , aux arpèges surnaturels , LE groupe qui pouvait sauver un adolescent solitaire . On pardonnait tout à Morrissey pour ses textes , pour sa sensibilité , pour ce qu'il nous apportait . On ne va donc pas lui reprocher de ne pas être mort , bien évidemment . De la même

Exclusif : Nicolas Canteloup se produira à l’Épicerie moderne le jeudi 16 mai 2019 . Est-ce pour essayer de concurrencer le Radiant ? Toujours est-il que notre salle feyzinoise préférée programmera ce jour-là le célèbre humoriste  qui se produira sous le nom de Novo Armor et proposera au public une imitation très réussie de Bon Iver . Intonation , musique , arrangement , tout est criant de vérité . Une belle soirée en perspective .

 Même vieux , même  ventripotent ( mais pas trop ;  le gaillard reste costaud ) , même approximatif, Peter Hook reste Peter Hook, bassiste de Joy Division .   Peter Hook ,icône consciente de ce statut mais icône généreuse qui se prête au jeu des poses photos en se déplaçant assez régulièrement sur la scène : un coup au milieu, un coup à gauche puis à droite, la basse à la cheville , l'air renfrogné et au plus près des clichés qui ont fait la légende du plus grand groupe du monde ( je pèse mes mots ) alternative à tous les Rolling Stones du monde ,à tous les groupes qui ne sont qu'une réunion stérile de musiciens professionnels .   Voir Peter Hook comme on va visiter le village de Padre Pio  .   J'ai vu Peter Hook .   ( Pour conclure , un extrait de la très belle et très touchante interview qu'Annick Honoré avait accordée à Philippe Cornet : Annick Honoré On écoute Low de Bowie et, peu à peu, tout le monde s'endort, sauf Ian et moi... Tu tombes am

La question mérite d'être posée . Peter Hook est-il un apôtre qui a côtoyé Ian Curtis - mort pour nous et ressuscité grâce à internet dans des lives fabuleux qui font définitivement de Joy Division le groupe le plus passionnant , le plus intense du monde - ou bien juste un vieux con qui fait comme les autres et surfe sur la vague des reformations  pathétiques ? Réponse demain soir à l'Epicerie Moderne . C'est complet .