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Peu de monde  pour écouter Chris Garneau hier soir à L'Epicerie moderne . Beaucoup de vieux . Une mention spéciale à mon voisin pendant la première partie ( la jeune Paillette ) : un type improbable en short qui a lâché , très classe , à la fin de la prestation de la chanteuse :"C'est de la merde". Si je ne fais pas toujours dans la finesse , j'avoue que j'ai été un peu estomaqué par la violence et la vulgarité   du propos ( injustifié ), du bonhomme ( écœurant) . Je lui ai demandé s'il connaissait Chris Garneau et rappelé -ou appris- que ce n'était pas très dynamique ; il ne m'a pas répondu .J'ai changé de place . Je venais au concert , pas au PMU. Chris Garneau . Pour faire court , le concert était fabuleux . Pas de soupirs entre deux accords de piano plaqués, des nouveaux titres très bons ( l’album sort le 9 novembre ), une configuration piano-guitare- batterie qui fait oublier le très long ( ou très beau , c’est selon) Wint

Chris Garneau est-il un songwriter délicat qui évolue dans un univers aussi personnel que sensible ou bien une version plus branchée de James Blunt ? La question mérite d'être posée . Auteur de l'une des plus belles intros du monde ( en écoute ci-dessous ) , Chris chante quand même un peu comme un -petit- chien . Certes , il pousse des soupirs entre deux accords de piano plaqués avec tristesse mais cela suffit-il ? La réponse demain soir à l'Epicerie Moderne ...